Petit comité de trois femmes de lettres et lectrices pour ce jeudi : Marianne, Deborah, Isaline, avec de grandes œuvres littéraires portées à l’écran et qui ont jalonné notre long après-midi de débat.

« Sur les terres rouges et sur une partie des terres grises de l’Oklahoma, les dernières pluies tombèrent doucement et n’entamèrent point la terre crevassée. Les charrues croisèrent les empreintes des ruisselets. Les dernières pluies firent lever le maïs très vite et répandirent l’herbe et une variété de plantes folles le long des routes, si bien que les terres grises et les sombres terres rouges disparurent peu à peu sous un manteau vert … (John Steinbeck).

Il a été question de nature, d’histoires d’hommes, de liens familiaux, de la vie qui apprend la vie, du sentiment d’abandon et des laissés pour compte. Du désarroi d’un enfant : Martin a sept ans, l’âge où l’amour de ses parents devrait guider ses premiers pas dans l’apprentissage de la violence et de l’injustice du monde. C’est au contraire l’instant où la fin de leur union va faire basculer son univers dans les histoires sordides des adultes, va briser en lui toutes les qualités de l’enfance, sa pureté, son génie propre.
Gilbert Cesbron trouve ici ses accents les plus bouleversants pour analyser le drame de cet enfant, ce « Mozart assassiné », qui voit peu à peu s’effondrer autour de lui toutes les valeurs d’amour et de droiture qu’il avait jusqu’alors connues.

Les auteurs choisis de ce jeudi :

« C’est Mozart qu’on assassine » de Gilbert CESBRON

« Les raisins de la colère » de John STEINBECK

« A l’Est d’Eden » de John STEINBECK – DVDLe book club” DVD