En ce jour férié, nous nous sommes retrouvés pour de nouvelles lectures autour de : Marie-France, Françoise, Isaline, Michel et Valdo.

Nous nous sommes penchés sur le règne animal et végétal, nos amis les cafards pensent-ils comme nous ? oui puisqu’ils font la loi des logis, bouffe la colle des livres de la bibliothèque, font leur lit sur les quatrièmes de couvertures ah ! ils sont doués de raison on dirait ! mais pour le coup-là c’est dans la crasse à NY, ils ne sont pas les mêmes qu’à Paris et n’ont certainement pas le même langage… l’humour grinçant a la faculté de nous émouvoir parfois ! il peut aussi se glisser dans un thriller sur fond de Magnum 357 avec enquêteurs désorientés. Emouvant récit aussi d’un enfant de 15 ans qui s’engage lors de la Grande Guerre, en trichant sur son identité et son âge, devenu agent de liaison jusqu’à caporal mais la mort aura raison de lui, la bande dessinée est le vecteur pour mettre en images, avec talent, cette page de l’Histoire afin de na pas tomber dans l’oubli. A Port-au-Prince la misère tient tête au peuple depuis tant de décennies, un homme mystérieux semble vouloir tirer d’affaire une famille mais c’est un leurre puisque la jeune fille sera manipulée jusqu’à la prostitution. Quelques nouvelles rafraichissantes sont venues égayer notre débat avec des pamphlets sur les relations hommes/ femmes ou sur la société telle qu’elle est perçue par l’auteur, c’est drôle et ça fait franchement rire même ou surtout avec les gros mots. Et un peu plus terre à terre, une histoire sur les migrants aux Etats-Unis au début du siècle dernier à la recherche de terres fertiles du labeur bien fait et nourrissant.

Les livres et leurs auteurs présentés aujourd’hui :
« Les cafards n’ont pas de rois » de Daniel EVAN WEISS
« Chronique d’une mort annoncée » de Gabriel GARCIA MARQUEZ
« Les brasseurs de la ville » de Evains WECHE
« La patience de buffles sous la pluie » de David THOMAS préface Jean-Claude DUBOIS
« Jean Corentin Carré, l’enfant soldat » BD de BRESSON, CHOUIN, DUVAL, LARME, SIMON
« Au Dieu inconnu » de John STEINBECK