Etions un petit peuple ce jeudi mais le débat était animé par : Annick, Marie-France, Rose, Yveline, Isaline, Vincent.

Un récit haletant : Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des ours. Mais depuis des mois, on n’a plus la moindre trace de Cannellito, le dernier plantigrade avec un peu de sang pyrénéen. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l’animal. Alors, lorsqu’il tombe sur un cliché montrant une jeune femme devant la dépouille d’un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et la livrer en pâture à l’opinion publique. Même si d’elle, il ne connaît qu’un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas.
La classe de neige commence mal pour Nicolas ; déjà, son père n’a pas voulu le laisser monter dans le car avec les autres et a tenu à le conduire en personne au chalet, histoire qu’il se fasse bien remarquer.
En plus, Nicolas n’est pas du genre à s’intégrer facilement ; or, arrivés la veille, les autres ont déjà pris leurs marques : rien de tel pour qu’il se sente encore un peu plus en retrait. Mais surtout, il a oublié son sac dans le coffre de la voiture de son père, et c’est le début de la torture : sûr que les autres enfants vont se moquer de lui, sûr qu’il fera pipi au lit dans un pyjama qui ne lui appartient même pas, sûr que Hodkann, le chef des enfants, va en faire son souffre-douleur. Les terreurs enfantines ainsi lancées ne cesseront plus et prendront le goût amer de la réalité : le père, qui ne rapporte pas le sac, René, le petit garçon disparu, les gendarmes, qui vadrouillent et les adultes qui parlent à demi-mots…
Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs trois enfants. Privés de la présence maternelle, Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane doivent trouver un nouvel équilibre. Mais rien ne se passe comme prévu dans la maison. Une source apparaît dans le sous-sol, et veut absolument rejoindre le ruisseau du jardin. Un drôle de vent rôde. Et tandis que tante Jeanne essaie de ramener un peu de raison là-dedans, Marcel Tremble, faux grand-père surgi de nulle part, accompagne avec tendresse la folie de ces êtres abandonnés. Que vont devenir les chagrins ? Sur quelles pentes vont-ils désormais rouler ? Une belle écriture enlevée et séduisante. L’autrice dédicaçait ce jour à la librairie Le Fanal à Saint-Quay-Portrieux.
C’est pour célébrer nos cinq sens que Diane Ackerman a imaginé ce fabuleux voyage autour du corps et de l’esprit. On commencera donc par suivre les molécules de l’odeur, des effluves les plus insupportables aux senteurs paradisiaques en passant par d’intéressantes considérations sur leur rôle dans le choix des partenaires sexuels. Ailleurs, on apprendra ce qu’il est advenu du prépuce du Christ, le poids d’une peau ; on visitera les banques d’épiderme et l’atelier de Rodin, spécialiste en baiser… Abordant les contrées du goût, Diane Ackerman examine le monde des papilles, nous convie à des banquets antiques avant de nous faire saliver en dissertant sur le chocolat, la vanille, les truffes, le gingembre ou le fougou. Pour comprendre l’ouïe, ce sont les chants des baleines et les voix électroniques qui sont convoqués. On apprendra avec bonheur à quel mystérieux effet de hasard les Stradivarius doivent leur si sublime sonorité. Enfin, au travers des yeux, on côtoiera l’arc-en-ciel et les constellations avant d’apprendre pourquoi on associe communément le bleu aux petits garçons et le rose aux filles. Pareille saga des cinq sens n’avait jamais fait l’objet d’une synthèse aussi puissante, aussi poétique. Le Livre des sens est une odyssée merveilleuse où la littérature se mêle à la science, et où les corps n’oublient jamais le frémissement des âmes. Une écriture savante et élégante.

Et puis nous y voilà, avions prévu un débat autour de Annie Ernaux, c’est chose faite pour en finir avec elle.
Tout d’abord quelle est la définition du Prix Nobel de littérature :
Le prix Nobel de littérature récompense annuellement, depuis 1901, un écrivain ayant rendu de grands services à l’humanité grâce à une œuvre littéraire qui, selon le testament du chimiste suédois Alfred Nobel, « a fait la preuve d’un puissant idéal »1.
Récompense considérée comme la plus prestigieuse et la plus médiatique au monde, le prix Nobel de littérature met en lumière un auteur et ses travaux. Il lui assure une promotion à l’échelle planétaire, une renommée internationale et une certaine aisance financière.
En décernant le Prix Nobel de littérature à Annie Ernaux, nous sommes très loin des critères, le pauvre Alfred se retournerait dans sa tombe ! La liberté d’expression est heureusement une richesse et un droit, chacun peut écrire sur tout et n’importe quoi, mais de là à recevoir la récompense suprême ! les membres du jury sont vraiment tombés sur la tête ! la platitude de son écriture, la niaiserie, le mensonge, la mauvaise foi, ses amours décortiqués, son linge sale, c’est ça une œuvre ? Pardon mais si j’ai titré Prix Bordel de littérature cela justifie son parcours pour en arriver là.
Le plus déprimant est de savoir qu’on va obliger les professeurs à l’étudier dans toutes les écoles, mais ils vont avoir beaucoup de mal puisque c’est vide et dégradant.
Voilà c’est dit, à l’unanimité de nos lectrices, lecteur, du jour.

Pour revenir à la littérature, voici les ouvrages étudiés aujourd’hui !

« Entre faunes » par Colin NIEL
« La classe de neige » par Emmanuel CARRERE
« Zizi Cabane » par Bérangère COURNUT (présente en dédicace au Fanal ce jour)
« Le livre des sens » par Diane ACKERMAN
« Le jeune homme » par Annie ERNAUX
« Magazine LIRE de novembre » très bel article sur Maxime CHATTAM

IL N’Y AURA PAS DE JEUDI LITTERAIRE LE 3 NOVEMBRE 2022, UNE EXPOSITION SERA INSTALLEE. RENDEZ VOUS JEUDI 10 NOVEMBRE 2022 TOUJOURS A 15 H.