Cet après-midi, au Kasino, en compagnie de Vincent, Mo’, Marie-France et Françoise, le débat a été plutôt enrichissant. Surtout du point de vue des mots.

Nous avons ainsi voyagé avec eux, entre contemplation nocturne et onirique des paysages qui nous habitent, aussi dans nos veines que dans nos bouches.

Comme dit René Char : C’est le vase qui donne la forme au vide et la musique au silence.

Que sommes-nous avec ou sans eux ? Des êtres de bon cœur, comme ces écrivains sléectionnés afin de partager leur style avec les Restos du Coeur, et ainsi donner un soutien éclectique, inégal en tous genres ? Ou encore des humoristes abusant de noirceur afin d’atténuer des sujets graves et meurtriers ? Des épistolaires remplis d’émotion, en couple ou solitaires ? Des sauveurs ? Tout est possible…

Ou alors, tout simplement, en quête de souvenirs, d’inspiration, de rédemption, de guérison… Ne le sommes-nous pas également ? Et les mots ? Même les plus savants ? Prenons par exemple : Nitescence, qui signifie clarté, lueur, rayonnement… comme on en voit dans les forêts lorsqu’on a besoin de liberté. Ce plaisir qui nous prend enfant finit par mûrir. Alors, faisons bon usage.

Livres cités :

Quel goût a la nuit ? Poème inédit de Mo’, magnifique…

13 à table ! Edition 2020, avec Philippe Besson, Philippe Jaenada, Leila Slimani, Romain Puértolas, Françoise Bourdin, Michel Bussi…

Je viens de tuer ma femme, Emmanuel Pons

Des chrétiens et des Maures, Daniel Pennac

L’enfant qui, Jeanne Benameur