Notre sympathique équipe de lecteurs a accueilli ce jeudi, Jim EDEN, écrivain, poète, philosophe, qui nous a transportés dans son univers littéraire si particulier. Il nous a parlé avec le cœur.

Installé depuis trois ans à Plourivo, Jim Eden publie son premier ouvrage, Une femme du XXIe siècle. C’est le portrait d’une muse, Élise, qu’il recherche et met en scène de manière sensuelle.

Une muse perdue nommée Élise

 

Il lui a fallu 10 ans de travail pour finaliser ce premier essai. Confessions intimes, discours amoureux, réflexions artistiques, du travail cousu main par Jim Eden, pour reconquérir une muse imaginaire perdue du nom d’Élise. Il livre ainsi une oeuvre philosophique, poétique et romantique, et plonge dans l’étude des liens entre les êtres. « Ma première inspiration du livre, c’est l’oeuvre de Magritte, le peintre. J’ai travaillé à partir des images du peintre, de ses toiles. J’ai étudié les relations hommes-femmes par les yeux du peintre », explique Jim Eden. « J’ai aussi une pensée pour Camille Claudel, elle est présente dans mon ouvrage. »

C’est le paradoxe de l’auteur, comme il le dit lui-même, « je n’écris pas pour vendre, mais pour être lu. Mais pour être lu, il faut vendre ». Pour écrire Une femme au XXIe siècle, Jim Eden a fait sienne la devise de César le sculpteur : « Je ne suis pas un artiste, mais un artisan. J’ai beaucoup travaillé pour m’améliorer dans ce que j’écrivais, avant de publier quelque chose, il faut être au top. »

 

Tout part d’un tableau de René Magritte « la tentative de l’impossible », de sa définition à son incroyable description d’abord décortiquée puis ensuite disséquée…

L’auteur avec ses mots, ses références nous suggère de nous pencher sur les rapports humains mesurant la complexité encore plus grande quand il s’agit de l’homme et de la femme dans la relation amoureuse.

Avec beaucoup de sensibilité, de distance, d’intelligence mais également d’ouverture, il nous invite dans son univers intime et à la fois discret. L’écriture est indéniablement concrète et réfléchie, elle nous parle dans ce qu’elle a de vraie et universelle. C’est un récit que l’on jauge, que l’on ressent, que l’on intériorise pour aller plus loin.

On effleure du doigt les possibilités humaines intrinsèques et échangées. On y parle de différence, de justice, de liberté, de respect. C’est un condensé de vie, d’amour, d’espoir inspiré par l’art, la philosophie, l’écriture, le droit à la parole sur toutes ses formes.