En compagnie de : Mo’, Clo, Marie, Rose, Isaline et Vincent, et leurs lectures, nous nous sommes imprégnés d’écritures fortes et diverses. Le diable a essayé de nous convaincre, nous lui avons répondu qu’il était inspirant mais que nous ne pactisions pas avec lui ! des histoires fortes bien développées :

En Bretagne, près de Dinard, une femme d’une quarantaine d’années rencontre son ancien professeur de piano qui l’invite chez elle. Peu à peu, elle se réinstalle ainsi dans la ville de sa jeunesse, retrouve son premier amour, se rapproche de son frère et redécouvre les lieux autrefois familiers. Un jour, sa fille qu’elle n’avait pas revue depuis des années, revient soudain vers elle.
Le premier numéro de « L’Ame au diable » a été publié réunissant de nombreux auteurs ayant participé à l’appel à texte. Ainsi récits, autofictions miniatures, ou courts essais, se sont cotoyés avec le thème de l’exploration des rapports entre l’écrivain et sa relation avec son écriture. Le résultat est remarquable ! très bel ouvrage et des registres très différents ou chacun pourra y trouver son bonheur de lire.
Dans les wagons, dans les couloirs et sur les quais, Jeanne Truong est d’abord attentive à la foule des corps, à leurs mouvements, leurs frôlements, leurs défaillances et aux sommeils qui les emportent souvent, têtes contre vitres, quand dans La gare nous cherchons plutôt les espaces vides de toute présence. Il n’empêche que quelque part nos regards se croisent…
 30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres. L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration. Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque. Avant de disparaître à son tour dans des conditions mystérieuses.
L’auteure nous parle pour nous expliquer pourquoi elle a écrit sur MD « C’est très simple, je voudrais retrouver le moment où soudain Marguerite s’est arrêtée de me parler et que tout s’est suspendu. Nous étions assises l’une en face de l’autre, Marguerite Duras et moi, un après-midi d’automne, chez elle, rue Saint-Benoît numéro 5, je portais un gilet en grosse laine rouge et blanc et un petit foulard de soie léopard tacheté noir et blanc. À un moment, et c’est celui-là précisément que je voudrais retrouver, elle m’a fixée, légèrement absente, la beauté de son visage, ses yeux bleus et purs, son air unique et souverain de Marguerite D. “ Tu vois, j’étais exactement comme toi. Le même foulard, les mêmes couleurs, pareille.” Entre nous, sur la table, des feuilles de papier, un magnéto, des stylos, et le livre ouvert : Emily L. J’étais venue pour qu’elle me parle d’elle. »

Les écrivain(e) d’aujourd’hui et leurs ouvrages :

« Les solidarités mystérieuses » de Pascal GUIGNARD
« L’âme au diable » collectif d’auteurs région briochine dans littérature et autres curiosités – semestriel en vente dans toutes les librairies –
« La disparition de Stéphanie Mailer » et « L’affaire Harry Quebert » de Joël DICKER
« Le petit foulard » de Colette Fellous

Notre prochain rendez-vous aura lieu jeudi 14 avril 2022