Nous avons « ouvert » le premier jour du festival « Escapade en Espagne » dirigé par Yveline, en compagnie de : Jean-Louis que nous avons accueilli en visiteur, Rose, Annick, Marie, Marie-France, Fleur, Isaline, Yveline, Clo (par procuration), Vincent.

Les poètes espagnols d’aujourd’hui : Cette anthologie entend offrir aux étudiants et, au-delà, à un large public, des extraits significatifs de la poésie espagnole de 1925 à nos jours. A côté des tendances et époques clairement établies, la place a été faite à la poésie de l’exil, consécutif à la guerre civile, au réveil de l’esthétisme, à la poésie de l’expérience qui dépasse les clivages hérités de la lutte idéologique, enfin au culturalisme. On perçoit mieux dans quelle continuité s’expriment les auteurs nés après 1940, qui contribuent aujourd’hui à assurer le renouvellement du lyrisme espagnol. La présentation de chaque poète fournit les grandes lignes de son évolution et l’introduction montre sur quels critères on peut esquisser une histoire de la poésie espagnole.
La veuve Bernarda Alba séquestre ses filles et les empêche d’aimer. L’une d’entre elles, Adela, se révolte. L’auteur dénonce ici l’oppression des filles dans une société méditerranéenne confrontée à la modernité. Le combat d’Adela contre sa mère est celui de la modernité contre l’ordre ancien. Une pièce en trois actes, un huis clos, ne comportant que des héroïnes.
Max est l’humain de Mix et Mix est le chat de Max. Max part faire ses études et Mix, devenu vieux et aveugle, passe de longues journées solitaires jusqu’à sa rencontre avec Mex, souris mexicaine bavarde et trouillarde, qui lui raconte le monde visible. Une grande amitié est née.
Disparu dans le port de La Havane en 1939, un Rembrandt est repéré dans une vente aux enchères à Londres. Propriété de sa famille dès le XVIIe siècle, le tableau a une valeur inestimable pour Elías Kaminsky. Il lui rappelle le destin tragique de ses aïeux, déportés alors qu’ils tentaient de rejoindre Cuba. Qui mieux que le désabusé Mario Conde pourrait partir sur les traces du chef-d’œuvre ? Né à La Havane en 1955, Leonardo Padura est romancier, scénariste et journaliste. Il est notamment l’auteur de L’Automne à Cuba … Traduction de l’espagnol par Elena Zayas.
Dans la Barcelone de 1957, sous un matin de plomb et de givre du mois de décembre, Daniel reçoit la visite d’un étrange inconnu qui lui offre, pour l’achat d’une vieille édition du «Comte de Monte-Cristo», une somme démesurée. Plus inquiétant, il laisse le précieux ouvrage accompagné de quelques mots menaçants à l’encontre de Fermín. Interrogé par Daniel, celui-ci va alors plonger dans les abîmes d’un passé qu’il aurait préféré oublier : la prison de Montjuïc dans laquelle il faillit trouver la mort en 1939, les mensonges qu’il fallut inventer, les ombres auxquelles il crut échapper. Désormais, les fantômes oubliés semblent crier vengeance.
« Aux lignées condamnées à cent ans de solitude, il n’était pas donné sur terre de seconde chance. » À Macondo, petit village isolé d’Amérique du Sud, l’illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prophétie du gitan Melquiades… Dans un tourbillon de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions, elle vit une épopée mythique, à la saveur inoubliable, qui traverse les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence… Ce roman époustouflant est un chef-d’œuvre du Xxe siècle.
Daniele Sempere a presque onze ans lorsqu’il pénètre pour la première fois dans un lieu secret nommé « Le Cimetière des Livres oubliés ». Il doit, dans cette bibliothèque labyrinthique, aller à la rencontre du texte qui l’accompagnera tout au long de sa vie. Mais il va apprendre qu’on ne choisit pas un livre, c’est lui qui nous adopte. Élevé au rang de classique contemporain, « L’Ombre du vent » est une quête, celle de la littérature, intimement liée à la vie, mais toujours plus forte que celle-ci.

Quand Rosa découvre le journal de Marie Curie, commencé à la mort de Pierre son époux, les mots font écho à son propre deuil. Au-delà des époques, les deux femmes vivent la même douleur inextricable face à la perte inconcevable. Leurs voix se mêlent pour raconter la reconstruction. Car la vie est si puissante que dès les premiers moments de la peine elle vous permet de savourer des instants de joie.

« Suis-je un génie ? » Pour Salvador Dali la réponse est oui. Pour lui, cela ne fait pas le moindre doute depuis l’enfance. « Regarde ! Salvador Dali vient de naître. Le vent a cessé de souffler et le ciel est pur. La Méditerranée est calme et sur son dos lisse de poisson, on peut voir briller comme des écailles les sept reflets du soleil. Ils sont bien comptés et tant mieux car Salvador Dali n’en voudrait pas plus ! C’est par un matin semblable que les Grecs et les Phéniciens ont débarqué dans les golfes de Rosas et d’Ampurias pour y préparer le lit de la civilisation et les draps propres et théâtraux de ma naissance, s’installant au centre de cette plaine de l’Ampurdan qui est le paysage le plus concret et le plus objectif du monde. » Ce livre est un monument élevé par Salvador Dali à sa propre gloire. Si toute modestie en est absente, en revanche sa sincérité est brûlante. Dali s’y dépouille de ses secrets avec une impudence insolente. Une autobiographie passionnante et outrancière à l’image du peintre.
Revenant d’une chasse peu fructueuse, Solo rentre dans son camp pour découvrir que Lyra a été enlevée par les humains. N’écoutant que son courage, le héros va alors s’embarquer dans une course désespérée et suicidaire pour sauver celle qu’il aime. En chemin, il affrontera de nombreux adversaires mais se découvrira également un précieux allié, un disciple… un remarquable livre d’art, un autre génie !

Les ouvrages présentés aujourd’hui et leurs autrice et auteurs espagnols ou de langue espagnole :

« Poètes espagnols d’aujourd’hui » de Albert BENSOUSSAN
« La maison de Bernarda Alba » de Frederico GARCIA LORCA
« Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis » de Luis SEPULVEDA
« Hérétiques » de Léonardo PADURA (cubain)
« Le prisonnier du ciel » et « L’ombre du vent » de Carlos Luis ZAFON
« Cent ans de solitude » de Garbriel GARCIA MARQUEZ
« L’idée ridicule de ne plus jamais te revoir » Rosa MONTERO
« La vie secrète de Salvador Dali » de Salvador DALI
« Le monde cannibale » de Oscar MARTIN (en français, anglais, espagnol)