Dernier JL de l’année 2021 qui s’est déroulé cette fois à l’espace Quay Worker, en compagnie de nos hôtes : Marie-France, Deborah, Marie, Clo, Annick, Isaline et Vincent, nous avons été accueillis par Elodie et Jean-Francis, les patrons.

Faire face à l’adversité et se prouver qu’on est quelqu’un de bien. Généraliste dans le Luberon, Caroline Serval exerce son métier avec passion et dévouement, aux côtés de sa sœur Diane, secrétaire médicale. Devant la pénurie de médecins qui sévit dans la région, elle doit accepter de plus en plus de patients, au détriment de sa vie privée. Sa seule perspective est de recruter un confrère pour agrandir le cabinet. Cependant, qui acceptera de s’établir dans ce village de Provence, certes magnifique mais loin de tout ?
« Dans un sport censé être viril, j’ai prouvé que les filles pouvaient gagner ». Florence est une femme de la mer, courageuse, originale et attachante, elle en a vu depuis qu’elle baroude sur l’Océan et notamment dans ce milieu d’hommes, où la présence d’une femme ajoute à la fascination.
29 octobre 2011, 23h22 au large du cap Corse, Florence Arthaud est à bord de son voilier. L’Océan est déchaîné, à bord, sans sécurité, sans gilet de sauvetage, Florence est projetée dans l’eau tête la première. C’est l’effroi. Elle voit défiler alors tous les temps forts de sa vie.
« Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis… » Etre rabbin, c’est vivre avec la mort : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : « Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne ».
« Je repensais à ces nuits d’angoisse pendant lesquelles mon grand-père veillait, le fusil à la main, redoutant le Klan. Les gens ont répété à l’envi que je n’ai pas cédé ma place ce jour-là parce que j’étais fatiguée, mais ce n’est pas vrai. Je n’étais pas particulièrement fatiguée, pas plus qu’un autre jour, après une journée de travail. Je n’étais pas si vieille, bien qu’on m’imagine toujours comme une petite grand-mère. J’avais 42 ans. S’il y avait bien une chose qui me fatiguait, c’était de courber l’échine. »
Des chroniques dans lesquelles l’essayiste propose une réflexion sur la fuite du temps et les traces de la mémoire. Elle évoque le sentiment de détachement éprouvé face à un paysage ou à une oeuvre, ainsi que le mélange d’étrangeté et de familiarité qui caractérise le voyage.
« Ces monuments familiers qui dominent la plupart des grandes villes de France recèlent des mystères profonds, des histoires immémoriales effacées des mémoires, des sagas fabuleuses dont les visiteurs n’ont pas idée. Les cathédrales et les abbatiales, sont connues de tous mais personne ne les connaît vraiment. Au fil des concerts, je les ai presque toutes explorées, avec l’aide des érudits locaux, toujours prévenants, toujours passionnants. Le rock mène à tout, même au savoir mystique. Ce tour de France de l’énigme, ce pèlerinage agnostique mais fascinant, cette promenade aux frontières de l’esprit, je vous propose de les faire avec moi ».

Au mois de juillet 1943 s’éteint, à Nice, dans le plus grand dénuement, la comtesse polonaise Sophie Postolska. Elle meurt de misère et aussi de chagrin : elle a brûlé jusqu’à la fin de ses jours d’une passion exclusive pour son maître, Auguste Rodin, dont elle fût l’élève et la maîtresse, de 1898 à 1905. Ce récit fait revivre à travers leur correspondance, échangée pendant six ans, la liaison orageuse des deux amants, qui a suivie de peu celle de Rodin avec Camille Claudel. L’histoire se répète chaque fois …

Les ouvrages présentés ce jour avec passion :

« Quelqu’un de bien » de Françoise BOURDIN
« Florence Arthaud – femme libre – roman graphique de Pascal BRESSON et Sylvie RUFFIEUX, MARABULLES.
« Vivre avec nos morts » de Delphine HORVILLEUR
« Mon histoire » – de Rosa PARKS
« Café vivre » de Chantal THOMAS
« Mes cathédrales » de Laurent VOULZY
« La polonaise de Rodin » de Marc TOLEDANO

Notre prochain Jeudi Littéraire aura lieu le jeudi 6 janvier 2022 où nous nous retrouverons à La Coquille – Hôtel Saint-Quay – nous fêterons aussi la nouvelle année.
JOYEUX NOEL et BONNES FËTES DE FIN D’ANNEE !