Une belle brochette au service de la littérature avec : Annick, Deborah, Marie-France, Françoise, Rose, Isaline, Marianne (par procuration), Vincent et Valdo pour la photo un peu insolite cette fois.

Nous avons commencé avec un intrépide mais un héros de la guerre de l’indépendance aux Etats-Unis d’Amérique, mais s’agissant d’un breton de souche en partance pour le nouveau monde avec sa propre troupe, on se demande quelle est sa vraie raison ? il devient flamboyant et les honneurs de Washington lui sont acquis. Au-delà des luttes sociales, une très belle histoire d’amour entre deux adolescents surgit comme une bouffée d’oxygène malgré les menaces, la perte d’identité et les agressions. Sortie du coma, l’écrivaine retrouve son roman sur la toile mais correspond-il à ses aspirations profondes au message qu’elle voulait faire passer ? Un autre livre sera écrit pour préciser le premier adapté au cinéma pour que « le ciel s’éclaire ». Quand il n’y a plus rien à conquérir et que le monde s’effondre que reste-t-il : la nature et son perpétuel recommencement au printemps et on se dit que l’avenir est dans le jardin. Un peintre qui se retrouve dans les montagnes au japon s’arrête sur l’observation de camélias dont il ne tarit pas d’éloges, sa fleur préférée pour son élégance et lorsqu’elle se détache elle reste entière, jamais les pétales ne se détachent. Moment de méditation. Puis un drôle d’oiseau ophtalmologiste avec sa correspondance avec Louise lui déclarant sa flamme d’amour platonique, une fable ou philosophie humaniste rejoint une certaine résilience. Trois écrivains noirs américains, trois destins, un seul combat : celui de la lutte contre le racisme et d’un grand rêve inachevé, pour se libérer d’un sentiment d’injustice et de peur, portant les cicatrices de leurs rapports tendus avec l’Amérique blanche, dans le Sud comme dans le Nord. Et pour terminer souvenirs d’enfances dont chacun ne veut se défaire de la nostalgie des bons moments et qui sentent bon la route des vacances en famille.

Les ouvrages proposés aujourd’hui :

« La Rouërie » – rival de La Fayette » de Thierry de NAVACELLE
« Un jour viendra couleur d’orange » de Grégoire DELACOURT (3ème lecture aux JL)
« L’amant de la Chine du nord » de Marguerite DURAS
« Oreiller d’herbes » de Sôseki
« Le colibri » de Sandro VERONESI
« Ils ont fait un rêve » de Liliane KERJAN
« Un parfum d’herbe coupée » de Nicolas DELESALLE

Et du côté de la revue de presse :
– Magazine LIRE d’avril 2021 et LE FIGARO LITTERAIRE de ce jour (belles pages sur la poésie)