Comment une enfant terrorisée dans sa prime jeunesse au quotient intellectuel élevé peut-elle se sortir du carcan de douleur ? deviendra t-elle aussi une tueuse incarnée par l’image maternelle ? Puis une histoire d’amour qui vient surgir en même temps qu’un passé d’il y a plus de vingt-ans, deux atouts majeurs, qu’une femme mariée mais plutôt libérée et un homme libre ne laisseront pas à la dérive du temps et où le mystère restera entier. D’une facture romanesque et d’inspiration autobiographique ayant pour cadre le Vietnam, la mère, une femme qui, dans sa lutte contre la misère, brave à s’en rendre folle les obstacles infranchissables qui se présentent à elle et lorsque tout finit par être rongé, sali, violé, c’est aller au-delà de la souffrance, au-delà du pathétique car la douleur est sans fond, et la perte définitive. Est venu s’intercaler un hymne à la femme en Nouvelle Calédonie où la puissance de la poésie a donné corps à toutes ces âmes. Puis le chaos de la guerre durant l’insurrection communiste entre la Chine et le Japon ou la culture de l’opium de la Compagnie des Indes faisaient marcher l’industrie d’échanges de denrées commerciales, une épopée anxiogène ou un jardin vient changer les sentiments brutalisés des hommes. Une bonne nouvelle : l’héritage d’une maison va apporter un éclairage sur le passé entre une mère et sa fille, et peut-être une réconciliation au-delà du temps. Mais qu’en est-il vraiment de la poésie ? ne serait-ce que des mots jetés en vers et contre tout ? du poète aux fleurs maladives dont le parfum a perdu sa fragrance qu’en pense le lecteur ?
Les ouvrages évoqués aujourd’hui écrits par leurs auteurs :
« Killeuse » de Jonnathan KELLERMAN
« Paula ou personne » de Patrick LAPEYRE
« Un barrage contre le Pacifique » de Marguerite DURAS
« Ton ventre est l’océan » de Anne BIHAN
« Les jardins des brumes du soir » de Tan TWAN ENG
« L’errance des ronces » de Martin LONG
« Les Fleurs du mal » de Charles BEAUDELAIRE
Notre prochain rendez-vous est fixé au jeudi 10 décembre 2020 à 15 h à l’A.L.