A l’Atelier des Créateurs sont venues se rejoindre un clan féminin composé par  : Clo, Marie-France, Françoise, Rose, Odile, Annick et Isaline. Les fulgurances ont fait leur entrée en scène et les émotions se sont échappées.

Lors d’un été de canicule, secoué par la crise des Gilets jaunes, un romancier désabusé veut croire qu’on peut encore écrire sur le grand amour. Et le vivre. Felice et Noé, une avocate et un dessinateur que tout semble séparer, l’entraînent alors dans le secret de leur couple : le goût du risque, la soif de désir et de beauté. Tout plaquer et après ?
« Moi, je crois au premier regard, maman.
Je crois à la première impression. Je crois au langage de la chair. Au langage des yeux. Au vertige. A la foudre.
– Ce à quoi tu crois, ma petite fille. Cela aboutit au chagrin. »
Il y a les promesses que l’on se fait à vingt ans. Et les rencontres que nous réserve le hasard. Il y a le bonheur que l’on croyait tenir, et celui après lequel on court. Il y a urgence à vivre.

Le 25 novembre 1959, disparaissait Gérard Philipe icône du cinéma français et du théâtre national. Il avait trente-six ans. Juste avant sa mort, ignorant la gravité de son mal, il annotait encore des tragédies grecques, rêvait d’incarner Hamlet et se préparait à devenir, au cinéma, le Edmond Dantès du Comte de Monte-Cristo. C’est qu’il croyait avoir la vie devant lui. Du dernier été à Ramatuelle au dernier hiver parisien, semaine après semaine, jour après jour, l’acteur le plus accompli de sa génération se préparait, en vérité, à son plus grand rôle, celui d’un éternel jeune homme.

Inspiré d’un fait divers survenue en 1856 : ancienne esclave, Sethe a tué l’enfant qu’elle chérissait au nom de l’amour et de la liberté, pour qu’elle échappe à un destin de servitude – prix Pulitzer 1988 – déjà évoqué la semaine précédente et c’est avec une seconde lecture (en anglais par Rose et en Française par Isaline) que des extraits ont été lus.

L’écriture est souvent un exutoire d’un passé ou d’un présent douloureux, une arme pour se défendre aussi ou dénoncer l’insupportable.

Les ouvrages présentés ce jour :
« La beauté dure toujours » de Alexis JENNI
« Danser au bord de l’abîme » de Grégoire DELACOURT
« Le dernier hiver du Cid » de Jérôme GARCIN
« Beloved » de Toni MORISSON (en français et en anglais) seconde lecture
« Sous le coup de l’éphémère » de Murielle VANDERPLANCK (pensées)

Notre prochain rendez-vous est fixé au jeudi 15 juillet 2021 à 15 h à l’Atelier des Créateurs.