A la Coquille « Bouquinerie Gourmande » de l’Hôtel Saint-Quay, Vincent a reçu Marie qui est venue se joindre à nous. Les congés de la Toussaint n’ont pas permis à tous d’être présents aujourd’hui. Malgré tout ont été présentés :

« L’enfant réparé » de Grégoire DELACOURT
« Un libraire » de Mérédith LE DEZ
« Plein Nord » photos du Festival de la photographie de La Gacilly

L’enfant réparé raconte un corps abîmé et les livres qui l’ont réparé, ce corps qui très jeune a subi l’étourdissement dans le Valium ou autres médicaments et se perçoit comme un déchet. L’écriture lui permet d’abord de subsister, de fuir sa famille et ses souvenirs, avant de devenir une démarche créatrice jalonnée des traces cachées de ses douleurs enfantines.
L’histoire d’une amitié entre un libraire et l’autrice, construite au fil des lectures. Un destin bouleversant.
Propos de Cyril DROUHET, Commissaire des expositions du Festival Photo La Gacilly
RÉENCHANTER NOS VIES
« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire. » Henri Bergson
Aurions-nous pu imaginer un seul instant que, d’un coup, nos existences seraient mises entre parenthèses, que nos sociétés seraient stoppées net dans leur course vers une modernité parfois incontrôlée ? La pandémie de la Covid-19 a déréglé toutes les pendules. Rien, depuis le début de l’année 2020, ne s’est déroulé comme prévu. Des millions de vies ont été perdues, l’économie mondiale connaît sa pire récession depuis la crise de 1929, les manifestations culturelles ont été placées sous cloche, et chacun d’entre nous a été dépossédé de ses libertés les plus fondamentales : se déplacer, se réunir, embrasser ses proches, mettre le nez dehors, vivre normalement tout simplement. La vie sociale s’est doucement refermée sur l’espace clos de la famille.
Reste que les mesures de confinement mises en place pour lutter contre la propagation du virus ont, paradoxalement, laissé entrevoir la possibilité d’un avenir moins sombre. Que l’on puisse brutalement suspendre le cours de l’activité économique au nom d’un impératif sanitaire a également montré la force des utopies : la catastrophe en cours nous ouvre à la fragilité du système que forme l’interconnexion des structures sociales, du système productif et de la biosphère. Un désir de solidarité s’est manifesté, nous savons désormais que l’on peut à tout moment changer le cours des choses, que de la catastrophe il peut naître une prise de conscience.
Puis en parallèle sommes allés à Clermont-Ferrand sur les pas d’un écrivain pas assez connu, Alexandre VIALATTE, journaliste et écrivain. Ici c’est l’enfant du pays. Et avons visité l’Hôtel Littéraire Alexandre VIALATTE (d’autres hôtels abritent la mémoire de nos grands écrivains voir : www.hotelslitteraires.fr). L’œuvre de l’auteur est considérable en romans, nouvelles, chroniques, parmi eux : Battling le ténébreux ou la Mue périlleuse et. « L’Imaginaire ».
Nous avons également déposé un dossier pour le salon du livre de Chamalières-Royat à quelques encablures de Clermont-Ferrand, qui aura lieu le premier week-end d’octobre 2022.

Notre prochain rendez-vous aura lieu jeudi 4 novembre 2021 à 15 h à la Coquille « Bouquinerie Gourmande » de l’Hôtel Saint-Quay.