Ce jeudi, petit groupe féminin composé par : Mo’, Clo, Marie, Marie-France, Françoise, Isaline. Nous sommes allées à la découverte d’expressions artistiques, sociales, ou politiquement correctes peut-être qui s’expriment en toute liberté.
Il était attendu et quand il est paru il n’a pas fait l’unanimité.

Le récit plutôt que le roman, dresse un bilan de notre société et de la famille, avec de nombreuses surprises, comme celle de l’apparition d’un avatar réaliste de Bruno Le Maire dont le personnage principal est l’un de ses conseillers, Paul Raison, un haut fonctionnaire de 47 ans. Certains n’y vont pas de main morte, n’hésitant pas à écrire, comme Raffaele Alberto Ventura dans Domani, que, Houellebecq, avec ce nouveau livre, serait « le seul auteur capable d’imprimer sa marque sur ce quart de siècle. Comme en son temps Jean-Paul Sartre ou Goethe il y a deux cents ans », on en prend et on en laisse de ces 700 pages, peut-être à digérer plus tard… parce que l’auteur nous avait habitué à autre chose.
Pourquoi le 18 juin 1901 Picasso est-il « signalé comme anarchiste » à la Préfecture de police, quinze jours avant sa première exposition parisienne ? Pourquoi le 1er décembre 1914 près de sept cents peintures, dessins et autres œuvres de sa période cubiste sont-ils séquestrés par le gouvernement français pour une période qui dure près de dix ans ? D’où vient l’absence presque totale de ses tableaux dans les collections publiques du pays jusqu’en 1947 ? Comment expliquer, enfin, que Picasso ne soit jamais devenu citoyen français ? Si l’œuvre de l’artiste a suscité expositions, ouvrages et commentaires en progression exponentielle à la hauteur de son immense talent, la situation de Picasso « étranger » en France a paradoxalement été négligée. C’est cet angle inédit qui constitue l’objet de ce livre. Un travail de titan colossal de l’autrice tout simplement extraordinaire !
« La douceur de l’air me fait rêver, à ce qui fut et à ce qui serait si tu étais là. Je sais que cette rêverie n’est qu’une inaptitude à vivre le présent. Je me laisse entraîner par ce courant sans regarder trop loin ou trop profondément. J’attends le moment où je retrouverai la force. Il viendra. Je sais que la vie me passionne encore. Je veux me sauver, non me délivrer de toi.  » Dans l’afflux de souvenirs où les heures cruelles qui ont précédé la mort de Gérard Philipe, se mêlent aux temps heureux d’avant la maladie, le récit vibrant de tendresse d’Anne Philipe prend l’ampleur d’une méditation sur la mort, sur l’amour, sur le bonheur.
Que Tal, la beauté féline, le corps souple, chat magnifique, fut l’amour de son maître. C’est une histoire peu commune et c’est aussi un questionnement troublant sur la part animale présente en chacun de nous. L’homme et l’animal sont-ils si différents ?
Nous avons terminé avec les recettes de George SAND, puisque littérature et gastronomie font bon ménage, nous en essayerons quelques-unes et feront un diner littéraire ! (Quand nous aurons le temps).

Les ouvrages et les auteurs choisis sont :

« Anéantir » de Michel HOULLEBECQ (couverture cartonnée 700 pages)
« Un étranger nommé Picasso » de Annie COHEN-SOLAL
« Le temps d’un soupir » de Anne PHILIPPE
« Que Tal » de Daniel ARSAND
« A la table de George Sand » de Christiane SAND

Notre prochain rendez-vous aura lieu jeudi 3 mars 2022 à 15 h au Kasino.